Si nous arrêtions de marcher sur la tête...

Mon article précédent concluait sur la nécessité d'avancer dans la construction européenne avant d'envisager tout élargissement de l'interdépendance des économies Européenne. Le meilleur des exemples étant l'Euro qui, en créant l'union monétaire devait accélerer le rapprochement fiscal et politique. Or 11 années après sa création, ce n'est toujours pas chose faite, et pire, levant les leviers monétaires des Etats pour rétablir leur compétitivité, l'Euro a créé dans la zone des déséquilibres de plus en plus difficiles à tenir. 

Ces déséquilibres sont tenus par les pays "du sud" car ils doivent souffrir la comparaison face à l'Allemagne. Du coup ces Etats s'endêtent aggravant leur déficit pour artificiellement maintenir le niveau de compétitivité de leur économie. 

Aujourd'hui la situation est intenable à plusieurs niveaux: 

• La quasi totalité des pays de la zone euro doivent faire face à un niveau de dête abysal, et ne peuvent compter sur les dévaluations ou l'inflation pour en diminuer le niveau. C'est Etats mis face à leur responsabilité sont litéralement en situation de cessation de paiement et doivent emprunter pour financer leurs dépenses courantes. Ils doivent donc trouver d'autres moyens d'action. 
• L'Allemagne est le seul pays capable de s'en sortir et le seul qui a mené les réformes nécessaire il y a une dizaine d'année, et c'est contre lui que la classe politique internationale commence à s'en prendre. 

Mais ne soyons pas dupes, les Allemands ne comptent pas se lesser faire et à juste titre. Ce n'est pas par volonté de nuire, c'est juste que si nous voulons mutualiser les detes, il faut que tout les pays aillent dans le même sens, et non pas fassent comme aujourd'hui en tirant la couverture de son coté. C'est d'ailleurs la volonté Allemande: une plus grande intégration politique et économique. Car ne nous trompons pas, en l'état actuel des choses, c'est bien au contribuable Allemand que nous demandons de mettre la main au portefeuille pour financer nos dêtes. Je ne suis pas certain que dans le cas inverse nous l'aurions fait sans rechigner. 

L'enjeux actuel consite effectivement à trouver un terrain d'entente car c'est aujourdh'ui que tout se joue... 

Rémi.